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L'amour est un fusil

by Bernadette

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1.
La mouche 03:02
La mouche Jardin de soleil d’or Tranquille devant le ciel Étendu quelque part Je vivais bien sans elle Sait-elle à quoi je pense Pense-t-elle à ce duel Briser ce long silence Dans un geste mortel Des coups, des coups bas Des coups par en arrière Sait-elle que ma violence N’a rien de personnel Séquelles de fanfare Combat de coups de semelle L’étendre quelque part Terminer ce duel La maison va par terre Descendent les montants Jamais deux adversaires Se sont manqués autant Fidèle et délicate Je la laisse vivante Lui enlever quelques pattes Et voir ce que ça donne Qu’elle marche pour se rendre Qu’elle vive sans ses ailes Qu’elle avise sa bande Mon amitié est cruelle Je te conseille de ne pas Tenter ce qui t’attend Ta vie sur un autre bras Espérer plus longtemps Si tu fais dans mon dos Ce qu’on dit que tu fais Tu n’auras qu’une fois L’humanité contre toi Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Octobre 2009 Coypright ©
2.
Leilu 03:37
Leilu Tire une flèche au cœur S’endort avec le même élan Symphonie sans demeure Orchestre perdu dans le temps Comprendre l’important Lancer le reste en l’air Retouche les lueurs Contemple le soleil levant Chante entre deux misères Sème la vie par en-dessous Perce le grand mystère File une laine pour toujours Tes idées de grandeur S’amusent avec les miennes Quand d’un coup de candeur Tu ravives les moins vivants Soulage la douleur Redonne à l’univers Change une guerre en fleur Tu danses dans les plaines Devine qui se meurt De vivre avant l’hiver Un charme rouge feu de chaleur Se campe sur la ligne du temps Va déjà presque seule Avec le meilleur qui t’entoure Des images éternelles Deviennent la pensée du jour Demain t’ouvre son cœur Tu portes tout d’hier Approche tes rondeurs Pose une bise sur ma joue Paroles et musique : Francis Farley Avril 2010 Coypright ©
3.
2h22 03:01
2h22 C’est comme une panne Avant que ça explose Le temps qu’on reparte Le bout qui bouscule Une porte par terre L’envie de foncer Hésite de deux pas Recule de deux pieds C’est quand on est lourd À faire du surplace Laisser passer l’amour À manquer d’audace Et ne pas terminer Sauver la fin La vitesse que t’endures Le dos du dauphin Ça dépend du beau temps J’m’en suis presque pas donné C’est quand y fait soleil Que le cœur veut chanter 2h22 Tu penses à partir À dire que tu décampes Une porte parterre Que t’as défoncée Départ adultère Le juste ajusté Pars où tu veux Demande à personne File à toute allure Devance un automne Déclenche une avalanche Dépasse le canapé T’avances le ventre plein Si tu pars du bon pied Ça dépend du beau temps J’m’en suis presque pas donné C’est quand y fait soleil Que le cœur veut chanter Je suis revenu Par quatre chemins J’allais pour un dieu Mais c’est dans ta main Que mon cœur est resté (x2) Que mon cœur est resté Trouver le mot juste Et faire la beauté Ma maison de plus Et ne pas terminer (x2) Et ne pas terminer Sauver la fin Le juste ajusté Jamais dire jamais 2h22 L’idée, le morceau Qui manquait Le calme à fond de train Le geste d’expert La paix à l’année longue À force de répéter Ça dépend du beau temps J’m’en suis presque pas donné C’est quand y fait soleil Que le cœur veut chanter Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Mai 2009 Coypright ©
4.
L’amour est un fusil Elle s’était payée ta salade Avec ses petites économies Mais comme on en promet pas tant En gage d’une garantie Elle a oublié sa parole Et mit le feu à ton serment Tu peux retourner ta boussole Tu la chercheras longtemps Elle a refait sa queue de cheval Elle est partie en galopant Et comme elle était matinale Elle a profité du moment Elle esquiva le mélodrame En se sauvant de tout son cœur Sans doute un geste pour les femmes Contre les manipulateurs L’amour est un fusil Qui te tire dedans Même encore, même encore Se fout de tous tes malheurs et de ce que tu comprends Même encore, même encore Tu pourrais faire comme si de rien... Et même encore, et même encore Le laisser faire et faire rien Comme si de rien, comme si de rien... Dégaine une basse parole Vise une faille qui fait mal Une banque qu’on cambriole En vidant l’arme de ses balles Ne reste que son pantalon Pour affronter le célibat Monte la musique de fond En chœur avec les avocats Refrain Les enfants fixaient le néant Pleuraient la semaine qui commence Enfer des mauvais coups des grands Essais-erreurs de l’expérience Accablés d’un pardon de taille Et trop de nuances à comprendre Rien n’est certain passé l’âge Le lien de sang, la nappe blanche Refrain Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Novembre 2005 Coypright ©
5.
N’importe où Respirer, respirer, respirer, ne pas S’en aller n’importe où J’espérais, j’espérais, j’espérais ne pas M’en aller n’importe où Résister l’air malade en criant plus fort Taper dans la fenêtre Basculer, basculer, basculer vraiment S’en aller n’importe où S’en aller n’importe où S’en aller n’importe où Blasphème n’importe quoi Que fais-tu pour qu’on t’entende S’envoler dans sa tête, rivé au volant Attendre la lumière Patienter, patienter, sans arrêt, sans se voir Être l’ombre en arrière Débordé, pressé, pourtant Vidé par le pétrin Tout savoir, tout connaître, avaler de travers S’en aller n’importe où S’en aller n’importe où S’en aller n’importe où Le mal est fait, on change de place Trouver le vrai silence Dans notre ville on s’endort en courant Dans une file, dans la lumière de nos écrans Les gens se parlent en criant Je cherchais la lumière durant le jour Rallumer la morale en temps de guerre Sur les pensées d’un garde-fou Le soleil éclairait la poussière Respirer, respirer, respirer, ne pas S’en aller n’importe où J’espérais, j’espérais, j’espérais ne pas M’en aller n’importe où Respirer, respirer, respirer, ne pas S’en aller n’importe où J’espérais, j’espérais, j’espérais ne pas M’en aller n’importe où Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Novembre 2010 Coypright ©
6.
Jamais les gens Jamais les gens n’avaient levé le nez comme hier Quand on le sent qu’enfin c’est définitivement Je m’endors une clé à mon cou Que je porte chaque jour malgré tout Mourir enterré sous les éloges Pendant que la foule referme le tombeau Laisser le temps me dire combien je n’ai jamais sommeil Rester dans ce mauvais rêve, espérant que je me réveille Je retiens mes premiers rires pour le jour de ma vengeance Pendant que je me calme et retarde le confort Elle m’a serré dans son cœur Pour une fois quelqu’un Qui veille dans mes bras Reste encore Elle m’a serré dans son cœur Et j’ai senti mon sang S’accélérer Lance la hache et les mots sur ceux qui sont debout Ce que je fais pour avoir l’air de tenir le coup Frappe fort sur ma tête de clou Ricochet sur la scène devant vous À tous ceux qui me rappellent que je dérange Je leur laisserais bien prendre le flambeau Ainsi que la tristesse de mes histoires imaginaires Que me sert ma solitude avec son sourire du dimanche Je retiens mes premiers rires pour le jour de ma vengeance Pendant que je me calme et retarde le confort Refrain Jamais les gens n’avaient choisi de fuir avec moi Faire équipe et se battre les poings dans les airs En chantant notre joie comme font ceux qui sont solidaires Comme ceux qui traversent le front de la frontière Ceux qui fêtent en amoureux des années d’anniversaires Je retiens mes premiers rires pour le jour de ma vengeance Pendant que je me calme et retarde le confort Refrain Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Hiver 2009 Coypright ©
7.
Solitaire 04:21
Solitaire Génie dans le jour habile Rêvez-vous dehors Fugue à la fin d’un prélude Brûle sans son corps J’étais là mais j’aurais pu être ailleurs Même mal même ailleurs Quand le bien succombe Dans l’apothéose Solitaire Descendez-vous jusqu’en enfer Reviendrez-vous à vous quand même Reviendrez-vous à vous quand même Qu’en équilibre au-dessus de l’île Cherchez-vous la mort Lance un geste funambule Tombe sans effort J’étais là mais j’aurais pu être ailleurs Même mal même ailleurs Quand le bien succombe Dans l’apothéose Solitaire Descendez-vous jusqu’en enfer Reviendrez-vous à vous quand même Reviendrez-vous à vous quand même Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Juin 2010 Coypright ©
8.
Le temps que je seconde Le temps que je seconde Le vent frappe les murs Les lancers nous retombent D’un coup dans la figure Le village s’enfonce La ville se parfume Éloigne la réponse Garde ses habitudes Les années recommencent Mêmes jours, mêmes lunes Les heures n’ont plus patience Je les perds une à une Pleurer comme la fonte Une telle fortune Le village se dompte Contre le ridicule Les études sont claires Le noir est absolu Plus noir que la colère Plus vide que les rues Les hommes de mensonges Devant rien ne reculent Fatigué je m’allonge Sans paroles, capitule Les années recommencent Mêmes jours, mêmes lunes Les heures n’ont plus patience Je les perds une à une Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux 18 décembre 2005 Coypright ©
9.
Déjà dire que je t’aime Un sourire en retour Une larme de joie Le temps de tout te dire Le temps quand je te vois Le début d’un chef d’œuvre Le fusain sur mes doigts La chance à mes trousses Ma longueur d’onde à moi La musique de la finale La danse de trois heures La beauté dans le mal Un amour sans douleur Un spectacle dans les airs Déjà dire que je t’aime Le meilleur du dessert Le brûlé de la crème Le vent qui tourne enfin La vérité sur moi La ligne de ma main Le choix que je n’ai pas Un présent que je donne La revanche du bonheur La faune sans les hommes L’oubli de la peur Une promesse tenue Un rendez-vous à l’heure Une journée parfaite Toi et moi en meilleur Une nuit de baisers À l’abri des secondes Un souvenir d’été Que j’emporte à ma tombe Tout ce que je savais Mais ne connaissais pas Le frisson de l’extase L’eau du fleuve comme avant Refrain Le conseil qui change tout La magie qui opère Le remède guérisseur Le parfum d’une mère Une ardoise à l’école Seule en après-midi La fin de la semaine Cinq heures, un vendredi Tous les mots qui me viennent Le plus grand dictionnaire L’espace entre mes pieds Et le sol de la terre Refrain Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Juin 2009 Coypright ©
10.
Terre de soif Terre de soif, mer de peine Un tour de force en Occident Neige blanche, aide-moi Je voudrais que tu m’aimes d’expérience Traverser les hivers en amants fidèles Retrouver chaque jour l’éternel d’autrefois Allonger l’éphémère au pied de l’ère nouvelle Ta peau de porcelaine, tes doigts dans les miens Une vie sans mentir, la savoir incertaine Un être de parole, de cœur et de foi Chercher l’original, trouver le naturel Si tu sais comment faire viens le faire avec moi Refrain Vivre le grand bonheur et la prospérité suprême Oublier le malheur et faire la morale aux gens S’embrasser des heures sur le toit d’un pont couvert Figer la première neige et la garder pour toi Rayonner de veine, la noirceur chancelle S’allumer d’un coup d’œil et fondre à chaque fois Renaître tous les jours, divin perpétuel Dire adieu aux revers, les désastres et le froid Refrain Refrain Mauvais sang Cent de fièvre Vin de glace Ciel vacant Immortels Jusqu’à quand… Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Novembre 2010 Coypright ©
11.
Tranquille tempête Reste une chaise et ses cent ans Raconte aux quelques descendants En oubliant les souvenirs qu’on lui rappelle S’échappe dans les océans Revient vivant de la tempête Opine et berce et puis reprend son rituel Les longues laisses laissent l’homme aller à l’autre bout du vent Mais coupent l’air du cou de tout ce qu’elles retiennent Ses mains se font un passe-temps Elles se reposent sur ses genoux Affrontent les derniers moments et doutent d’elles Les longues laisses laissent l’homme aller à l’autre bout du vent Mais coupent l’air du cou de tout ce qu’elles retiennent Les yeux devant Sans jamais plus s’étonner Du mauvais temps Celui qui revient toujours Souvent la tête ailleurs Revient souvent la tête ailleurs Reste une voile au garde-à-vous Le temps passe et la mer attend Le fou coup de vent devient doux et souffle à peine Paroles et musique : Francis Farley-Lemieux Décembre 2008 Coypright ©

about

Du folk tout ce qu’il y a de plus énergique et fort, mais accueillant et festif comme Bernadette peut l’être, avec, en prime, une touche définitivement plus rock que le premier album !

credits

released October 11, 2011

Enregistré au Studio Planet, Gypsy
Réalisation: Toby Gendron et Sylvain Michel
Arrangements: Sylvain Michel et Bernadette

Francis Farley-Lemieux : Voix, guitare acoustique, harmonica
Étienne Miousse : Guitare acoustique et électrique
Patrick Nadeau : Batterie
Pascal Poirier : Basse
Amélie Poirier-Aubry : Accordéon, piano, voix

Maison de disque: Disques Présence
Agent de spectacle et producteur: Jean-Pier Doucet
www.prodjpdoucet.com


Toutes les chansons sont écrites et composées par Francis Farley-Lemieux

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about

Bernadette Montreal, Québec

Bernadette, c'est un band folk/rock énergique et festif porté par des textes riches et sensibles.

° Francis Farley-Lemieux : Voix, guitare, harmonica
° Étienne Miousse : Guitare acoustique, guitare électrique
° Tristan Forget-Brisson : Batterie
° Pascal Poirier : Basse
° Amélie Poirier-Aubry : Accordéon, piano, voix

Toutes les chansons sont composées et écrites par Francis Farley-Lemieux.
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