1. |
Mon karma
03:51
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Mon karma
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Bbm G F# / Bbm G A F#
Si je me fie à mes épaules
Je ne supporterai pas le poids
Je n’serai jamais chef de la Gaule
Je n’ai pas l’étoffe d’un roi
Je ne referai pas le monde
Je ne le pointerai pas du doigt
Qu’est-ce que tu veux que je te réponde
Ce n’est pas mon karma
C’est tant pis c’est pour moi
Demain je reviendrai en chantant
Tant pis c’est pour moi
La route est longue sait-on jamais
C’est tant pis c’est pour moi
Demain je reviendrai en chantant
Tant pis c’est pour moi
La route est longue mais pas toujours je crois
Plutôt j’ai réduit mes attentes
Je ne veux plus savoir ce qu’il y a
La mélodie que je me chante
Enjolive mes camélias
Si je ne refais pas le monde
Sûrement quelqu’un le fera pour moi
Qu’est-ce que tu veux que je te réponde
Ce n’est pas mon karma
Refrain
Occupé à refaire le monde
Je m’occupe de leurs enfants
Toujours courir contre la montre
Finit par essouffler le temps
Les superhéros surabondent
Mais peu d’entre eux font les repas
Qu’est-ce que tu veux que je te réponde
Ce n’est pas mon karma
Refrain
Et même si je parlais (bis)
Et même si je chantais (bis)
Et même si j’écrivais (bis)
Et même si je mentais (bis)
3 janvier 2002
© copyright
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2. |
L'eau lève
02:32
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L’eau lève
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Barré 5e, Am C G / C G E Am
L’eau l’eau lève (bis)
L’eau l’eau lève elle a levé
Faudrait bien débarrer la barrière
On a du canot à monter
La senteur de la forêt des conifères
Me dit que le sol est dégelé
Et le beau temps qui s’en mêle
Qui ne fera que passer
N’a pas l’air de s’en faire
Il y sera toute la journée
Refrain
Le lièvre habitant la pépinière
S’est vêtu pour aller fêter
Mais le pauvre a fini par manquer d’air
Son collet était trop serré
Et les jolis bois du cerf
Qui les donnerait volontiers
Plutôt perdre une partenaire
Que de finir la tête coupée
Refrain
Il est fort le courant dans la rivière
Les poissons semblent s’amuser
Doucement faisons-leur une prière
Dire qu’y en a qui vont les pêcher
Il est temps que quelqu’un s’en mêle
Qu’on commence à s’en parler
Qu’on se fasse un lot d’équerre
Et qu’on tourne les coins carrés
Refrain
mai 2002
© copyright
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3. |
Chanson d'amour
03:07
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Chanson d’amour
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Je pourrais un jour te faire une chanson d’amour
Mais je ne sais pas je ne le sais pas toujours
Tu me dis des mots gentils je ne sais pas quoi répondre
Ma tête est au ralenti mes jambes tremblent ma langue tombe
Fais-moi des sourires encore et tu verras
Que le vide au cinquième ne me servira pas
Je laisse aux alentours mes tristes écritures
Mon amour je te ferai ma nouvelle signature
Et même si je ne t’entends pas
Et même si tu ne m’entends pas
C’est comme si je pouvais te sentir
À cinq heures du matin
Et j’attends que le soleil se lève
Pour me faire une idée de mes pensées nocturnes
Le baiser de la mort avec un bec de lièvre
L’enfer m’impose ses coutumes
J’espère qu’on s’entendra toujours bien
Tu me fais couler de l’encre je t’écris un fiasco
Tes petits yeux me manquent je n’me sens plus très beau
L’hiver me force à avoir un peu froid
Je crois que je mérite encore un peu de toi
Cela commence à me faire vraiment mal
Tête à la guillotine je garde les pédales
Terminé le temps de ces copieux repas
Une goutte d’eau fraîche et abracadabra!
Refrain
21 janvier 2004
© copyright
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4. |
Tenir ce qui nous tient
02:47
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Tenir ce qui nous tient
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Barré 2e, Em D C D Em / D C G D Em
La vie nous cache des secondes
On cherche le meilleur des deux mondes
La fin s’en vient nous sommes nerveux
Le fou du roi s’ennuie déjà
Même la Joconde ne sourit plus
Les temps sont durs, nous sommes perdus
Et on se tient bien, et on se tient bien
Et on se tient après c’qu’on peut
Mais il n’y a rien, mais il n’y a rien
Mais il n’y a rien pour tenir ce qui nous tient
Faut se tenir au courant
Et nager dans le bon sens
Avoir des idées c’est encore mieux
Mais y a des trous dans l’bateau
Y a de l’eau dans les canots
Le fond de l’histoire est très vaseux
Refrain
On s’en fait pas pour rien
On n’a qu’à tendre un peu les mains
On nous en donne tant qu’on en veut
Le seul espoir qu’il nous reste
Pour nous sauver la peau des fesses
Ressemble à mes années d’études
Refrain
Il n’y aura pas de bombe
Mais finira par exploser
Certains vont bien s’éclater
Et quand la poussière retombera
Et qu’on verra qu’il n’y a plus rien
Certains voudront être remboursés
Refrain
novembre 2001
© copyright
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5. |
Quand l'amour s'en mêle
03:07
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Quand l’amour s’en mêle
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Quand l’amour s’en mêle
La raison prend l’bord
Les malheurs se poussent
Et le mauvais temps s’endort
Quand l’amour s’en mêle
La raison prend l’bord
On a beau être habitué
Ça nous arrive encore
Si tu m’aimes encore
Fais-moi des clins d’œil
Et des sourires en coin
Si tu m’aimes encore
On se reverra
Sans se dire à demain
La théorie du hasard
Se veut pas très heureuse à croire
On préfère de loin
S’en remettre à son destin
On repense à son histoire
Et espère un jour se voir
Surpris d’un lendemain
Qu’on ne pensait pas le sien
Refrain
Et si tu sais mon gars
Cuisiner les cœurs de femmes
Mais que le souper vient pas
Laisse le temps mettre la table
Et quand le temps viendra
Sois pas surpris s’il te surprend
Prends-le comme un cadeau
Qu’il faut déballer lentement
Refrain
août 2001
© copyright
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6. |
Du poison au coeur
04:01
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Du poison au cœur
Paroles et musiques : Francis Farley-Lemieux
Je n’ai plus de tendresse
Elle est déjà trop loin derrière
J’ai manqué de caresses
Mais ne le dites pas à ma mère
J’ai croisé dans ma vie
Un être qui le paiera cher
C’est qu’on en paie le prix
Quand moi je suis à bout de nerfs
L’histoire a commencé
Peu après notre élémentaire
Il m’a fait plus d’un coup
Attendez que je les énumère
D’abord il a terminé
Premier de tout le secondaire
Il nous vole maintenant toutes nos bourses
Disent les universitaires
Et quand il ouvre la bouche
Il dit des choses extraordinaires
À côté de lui je louche
Si je passe mes commentaires
Mais le pire dans toute cette histoire
N’est pas le ridicule de mon salaire
C’est le cœur de la belle Monica
Qu’il m’a volé sans que je n’aie rien pu faire
Le coup en vaut la peine
Faisons les choses en son honneur
Je serai sa migraine
Et à la fois son guérisseur
J’ai pensé que j’aurais pu
Le faire mourir de peur
Mais depuis que j’suis tout p’tit
Qu’on m’dit que j’n’ai rien d’une terreur
Lui fendre les veines
Me tacherait de sa couleur
Lui trouer l’épiderme
Je ne suis pas assez bon tireur
Plus grande est l’équipe
Et plus le choix prendra des heures
Pour moi, finie la polémique
Ce sera du poison au cœur Tant d’années de mépris
J’en ai brûlé des calories
J’en ai passé du temps
À visiter les pharmacies
J’ai demandé subtilement
On m’a répondu gentiment
Prenez celui avec un Z
Il est plus doux quand il descend
Maintenant que j’ai la solution
Arrive l’autre problème
Lui faire avaler la potion
Sans le goût frigorigène
J’ai demandé subtilement
On m’a répondu gentiment
Dans un glaçon qui fondra
Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant
À la septième entrevue
On m’a finalement engagé
Préposé aux liqueurs en fût
Dans son restaurant préféré
J’lui ai offert subtilement
Il m’a répondu gentiment
Merci jeune homme pour la vodka
Malheureusement je ne bois pas
Ah! telle était ma seule crainte
Tout est à recommencer
La vie ne peut pas être simple
Si elle n’est jamais compliquée
La vie ne peut pas être simple
Si elle n’est jamais compliquée
Je resterai le même
Avec toutes mes pensées
février 2003
© copyright
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7. |
La lenteur
04:05
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La lenteur
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Je prends souvent pour celui qui compte à rebours
Je ne me laisse pas dépasser lorsque je cours
Je prends plusieurs petits respirs au lieu d’un grand
Termine mon verre avant les autres quand je bois mais
J’aime la lenteur, j’aime la lenteur
Certaines secondes me semblent beaucoup trop longues
Surtout celles que l’on passe devant le micro-ondes
Même le meilleur des ordinateurs est trop lent
Je tue dans les embouteillages mais pourtant
Je fais mon deuil aussitôt que le lendemain
Rien qu’une larme pas de déluge je n’y peux rien
Mais j’use mon cœur sur de rudes demoiselles
J’attends toujours les paris se font sur laquelle
Je perds un jour et encore un peu plus de temps
La paix me va pourquoi faut-il un changement tant
Que le bonheur est bon j’accepte les longueurs car
J’aime la lenteur, j’aime la lenteur (bis)
Les choses nouvelles nous allument combien de temps
Les jours après la première fois sont désolants
Pourquoi prendre de l’avance et avancer
Je vous parie d’avance que nous sommes arrivés
Je perds un jour et encore un peu plus de temps
La paix me va pourquoi faut-il un changement tant
Que le bonheur est bon j’accepte les longueurs car
J’aime la lenteur, j’aime la lenteur (bis)
Je n’ai pas peur de la montée qui prend du temps
Faire de la bicyclette contre le vent
Puis je m’arrête je fais languir mon malheur car
J’aime la lenteur, j’aime la lenteur (bis)
août 2004
© copyright
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8. |
Chanson pour Maroussia
04:04
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Chanson pour Maroussia
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Elle s’était vêtue de son triste visage
Et ne pouvait plus dire ce qu’elle regrettait
Car en vieillissant on apprend les rouages
Les beaux les super et surtout les mauvais
Merci mon Dieu, merci quand tu cognes
La tête des hommes pour qu’ils se réveillent
Comment veux-tu que quelqu’un te sonne
Les querelles d’en bas quand ce n’est plus toi qui veilles
Ils ont retrouvé toutes ses espérances
Dans le ciel avec ceux qui s’envolent trop tôt
Plus on avance et plus sont les sciences
Qui expliquent le monde et le rendent moins beau
Elle met en couleur ce qui reste de sens
Devant ses grands yeux, devant ses pinceaux
Mais derrière ses rires je sais qu’elle y pense
De s’enfuir dans les îles sur un bateau
Nul n’a besoin d’une thèse pour comprendre
Que Juliette se sent seule sans son Roméo
Que tout ce qui manque ce sont des mots tendres
De celui qui la protégera des oiseaux
Merci mon Dieu, merci quand tu cognes
La tête des hommes pour qu’ils se réveillent
Comment veux-tu que quelqu’un te sonne
Les querelles d’en bas quand ce n’est plus toi qui veilles
17 août 2004
© copyright
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9. |
La datcha
02:52
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La datcha
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Barré 2e, Em C G D
Faisant du temps de cent mille heures
L’auto toujours dans les vapeurs
Jaunissant son beau collet blanc
Le cou trempé dans la sueur
Évitant toutes les colères
En attendant le Nouvel An
On se réchauffera cet hiver
Se disait-il en pensant
Merci pour la datcha
Évidemment qu’il tient la route
Même épuisé il s’en rajoute
En fixant son taux le meilleur
On calcule maintenant son bonheur
Je ne suis pas ce que tu vois
Répétait-il à son amour
Comment veux-tu que je te croie
Lui disait-elle en pensant
Merci pour la datcha
Regrettant des milliers de fleurs
Et des tonnes de souvenirs
Toujours envie d’aller ailleurs
Et de ne jamais revenir
Le malheureux ne se voit plus très bien
Sa solitude il en prend soin
Pris entre l’idée du bonheur
Et celle de se repentir
Ne sait plus comment la laideur
S’est emparée de son sourire
Et même si rien ne changera
Le malheureux continue à se dire
Merci pour la datcha
décembre 2002
© copyright
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10. |
Tes enfants avant moi
03:07
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Tes enfants avant moi
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Première à me troubler l’esprit
Première à discuter de ma mère
Première à faire de mon pays
Autre chose que l’hiver
Première à mal me connaître
Première à faire des plans de vie
Première que je désire
Même en dehors de mon lit
Première à décider quoi faire
Quand je n’ai pas envie
Première à faire que je m’ennuie
Quand je ne sais plus quoi faire
Les malentendus subtils
Nous retenaient que d’un fil
Mais voilà, allez savoir
Étant donné que le mal était fait
Le cœur tordu, je me suis retrouvé
Avec des gens perdus, combien d’années de guerre
J’ai tellement combattu pour un deuxième amour
Et faire semblant que le moral est bon
L’affaire est louche, des anguilles sous les roches
Les filles se cachent avec une partie du bonheur
Lentement je me rapproche un peu d’elles
Et même pendu je refais ton procès
Le fil est tendu, tu fais sûrement le mien
Pourtant l’inattendu serait très peu probable
Les malentendus se faufilent entre les branches
Et les langues mauvaises
Depuis longtemps elles se taisent
Et les convaincus
Y a longtemps qu’ils n’en parlent plus
Pourtant je me demande parfois
Parfois durant une nuit blanche
Si tu les auras avant moi
Tes enfants avant moi
27 mai 2004
© copyright
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11. |
Mélodrame collectif
03:40
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Mélodrame collectif
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Le débat est ouvert
Une audace cynique
Seulement quatorze ans
Et déjà nostalgique
Du temps où ses parents
Quand ils s’aimaient vraiment
Lui disaient comment faire
Où aller et comment
La vie ne coûtait rien
Elle était un miracle
Maintenant solitaire
À nous deux changements
Une sorte de fierté
De ne plus être positif
D’avoir même décroché
Mélodrame collectif
Plus c’est beau, plus c’est rien
Plus c’est beau
Plus c’est beau, moins c’est bien
Peu importe ce qu’ils disent
On sent comme une panique
Des paroles qui défrisent
Fin de l’enfance magique
Les garçons cachent aux filles
Leurs nouvelles envies
Et leur lancent des bêtises
Qui les blessent pour la vie
Refrain
Peut-être qu’une trace au fond
Chant d’un poète
Ou d’une simple femme à la maison
Lui feront voir le grand ciel bleu
Les chanterelles
Les oiseaux sifflotent et chantent
Mais peut-être pas
Car les écrans font pareil
Et le mènent du bout des doigts
Refrain
décembre 2005
© copyright
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12. |
Dans ton coeur
03:46
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Dans ton cœur
Paroles et musique: Francis Farley-Lemieux
Em Am Bbm / G D Am Em
Une odeur funéraire
L’ombre portée des vautours
Qui ne pensent qu’à se faire
Les restants de notre amour
Quand le ciel est dans les airs
Je me rappelle ton nom
Je me fais un peu de guerres
Je m’invente un bataillon
Ma prière, elle danse
Je l’ai vue sur ta maison
Tous les jours je recommence
J’apprivoise le temps long
Ton errance, belle chair
Seulement si elle m’avait plu
Je m’avoue, je considère
Je te renvoie ton salut
Laisse-moi dans ton cœur
Laissant dans ton cœur
Une époque, une peine
Une chambre et une fleur
Laisse-moi dans ton cœur
Laissant dans ton cœur
Une ronde, une valse
Une danse du bonheur
Notre histoire s’en allait
Sur un boulevard tout petit
Personne ne s’est égaré
Mais notre histoire est finie
Le chemin le plus court
Des regrets bien entendu
Comme une douce rengaine
Je t’en offre un aperçu
Refrain
Les officiers n’ont plus d’espoir
Ils se contentent de nuits blanches
Des quelques oublis qu’il me reste
Ton sourire et tes gentillesses
Je ne veux plus être au front
Je préfère être en retard
Quand se dissout le bataillon
On se retrouve entre musards
Me vient au ventre un mal soudain
Je me rappelle de toi
Mes amis me supportent bien
Mais je pleure
Refrain
© copyright
septembre 2003
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Bernadette Montreal, Québec
Bernadette, c'est un band folk/rock énergique et festif porté par des textes riches et
sensibles.
° Francis Farley-Lemieux : Voix, guitare, harmonica
° Étienne Miousse : Guitare acoustique, guitare électrique
° Tristan Forget-Brisson : Batterie
° Pascal Poirier : Basse
° Amélie Poirier-Aubry : Accordéon, piano, voix
Toutes les chansons sont composées et écrites par Francis Farley-Lemieux.
... more
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